IRA dénonce ce qu’elle qualifie de ‘violente agression’ contre des manifestants

Le mouvement IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) a dénoncé ce qu’il a qualifié d’« agression flagrante » contre plusieurs femmes et citoyens lors d’une intervention des forces de sécurité visant à disperser un sit-in, organisé hier dans la zone i4 de la moughataa de Teyarett, dans le cadre d’un litige foncier que le mouvement affirme être en cours depuis 2020.

Dans un communiqué de presse, IRA a affirmé que les forces de l’ordre sont intervenues avec violence pour mettre fin au sit-in, ce qui a conduit à l’arrestation de plusieurs militants, dont des femmes, et à des violences physiques contre la députée Ghamou Achour, qui, selon le communiqué, « a perdu connaissance et s’est fait confisquer son téléphone ». Le mouvement a également rapporté que certaines manifestantes ont été partiellement dévêtues, que la tente du sit-in a été détruite, ainsi que des biens appartenant aux familles concernées.

Le mouvement a tenu les autorités sécuritaires pour responsables des événements, appelant à une enquête transparente, et a qualifié ce qui s’est passé de « complicité officielle avec des personnalités influentes appartenant à la mafia foncière ».

IRA a souligné que les incidents survenus à Teyarett illustrent des injustices foncières plus larges, appelant l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les organisations de défense des droits humains, à intervenir pour protéger les citoyens et stopper ce qu’elle décrit comme une dérive institutionnelle et une mainmise abusive des puissants au détriment de la légalité.

Le mouvement a joint à son communiqué une liste des personnes arrêtées et blessées, parmi lesquelles figurent des militants et des coordinateurs locaux.