Le Fonds monétaire international a déclaré que la Mauritanie représente un cas de discipline budgétaire soutenue par des réformes structurelles, malgré des vulnérabilités persistantes.
Un accord a été conclu entre la Mauritanie et le FMI le 9 mai dernier, confirmant, selon l’institution, que la performance économique du pays est « globalement sur la bonne voie », avec un déficit primaire non extractif contenu à 3,4 % du PIB en 2025.
Dans son rapport, le FMI précise que la croissance prévue de 5,2 % en 2024, tirée par le secteur extractif, devrait ralentir à environ 4 % en 2025. Les autorités comptent sur une politique de « stabilisation budgétaire » et une « flexibilité du taux de change » pour absorber les chocs extérieurs.
Cette approche vise à maintenir le déficit primaire non extractif à 3,4 % du PIB en 2025, notamment par une augmentation des recettes fiscales (amélioration du recouvrement, élargissement de l’assiette fiscale) et un contrôle rigoureux des dépenses publiques (maîtrise des dépenses courantes, rationalisation des investissements publics). L’objectif est de réduire l’endettement, d’atténuer l’impact de la volatilité des revenus extractifs (mines et hydrocarbures), et de préserver les dépenses prioritaires.
La stratégie repose sur des prévisions à moyen terme et des mécanismes d’ajustement automatique, renforçant la crédibilité du pays face aux chocs extérieurs.
Felix Fischer, chef de mission du FMI à Nouakchott, a salué l’engagement des autorités en faveur d’une politique budgétaire fondée sur la stabilisation, estimant qu’elle contribue au maintien de la stabilité macroéconomique.
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