Salek Moulay Ahmed Cherif, directeur des études, de la programmation et de la coopération dans la région de Nouakchott, a déclaré que la consommation moyenne d’eau par ménage à Nouakchott se situe entre 20 et 40 litres par jour, un taux faible comparé à des pays comme la Suisse où la consommation dépasse 140 litres par jour par ménage.
Lors d’une rencontre tenue dans la ville de Martigny en Suisse, M. Ahmed Cherif a ajouté que Nouakchott connaît une double augmentation de sa population entre mai et août en raison de la migration climatique liée à la hausse des températures dans les régions intérieures, ce qui accroît la pression sur les ressources en eau.
Il a souligné que le changement climatique a apporté des pluies abondantes qui augmentent la turbidité de l’eau, posant des défis supplémentaires pour le traitement de l’eau, notamment en raison de la présence d’argile et de microbes.
Il a expliqué que les eaux souterraines à Nouakchott se trouvent à 50 centimètres de profondeur et sont très salées, limitant leur utilisation. La ville dépend donc de l’eau du fleuve Sénégal, acheminée par un canal de 200 kilomètres.
Il a confirmé que la gestion conjointe du fleuve Sénégal entre plusieurs pays constitue un modèle réussi garantissant l’approvisionnement en eau de la capitale, avec des plans visant à diversifier les sources d’eau à l’avenir.
Enfin, il a insisté sur l’importance du dialogue et de l’échange d’expériences entre pays pour relever les défis liés à l’eau et assurer la durabilité de cette ressource vitale.
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