Les docteurs en sit-in devant le siège de la Commission nationale des concours ont réitéré leur demande d’annulation des résultats du concours de recrutement de cent enseignants pour les établissements d’enseignement supérieur, à l’occasion des sept mois de leur mouvement de protestation.
Ils dénoncent des « irrégularités graves et inédites » dans l’histoire des concours académiques en Mauritanie. Selon leur communiqué, le concours a manqué des critères élémentaires de transparence et d’équité : la grille de notation aurait été modifiée après consultation des dossiers des candidats, la plateforme de candidature aurait été ouverte tardivement, et de nombreux postulants qualifiés auraient été écartés au profit de profils jugés moins compétents.
Ils soulignent également que la commission n’a pas publié les détails des résultats des dossiers, renforçant les soupçons sur l’intégrité du processus.
Le communiqué appelle à une enquête sur l’ensemble des étapes du concours, en particulier sur les six postes dont les résultats ont été suspendus par décision judiciaire. Les manifestants exigent l’organisation d’un nouveau concours selon des règles justes garantissant l’égalité des chances.
Enfin, ils lancent un appel au président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani pour qu’il intervienne en urgence en leur faveur, affirmant leur détermination à poursuivre le sit-in jusqu’à l’annulation des résultats et la tenue d’un nouveau concours, transparent et équitable.
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