L’agence Reuters a rapporté que la Banque africaine de développement se réunira cette semaine en Côte d’Ivoire pour élire un nouveau président, à un moment où le plus grand prêteur multilatéral du continent est confronté à des défis sans précédent en raison d’une réduction du financement de la part du gouvernement américain.
Selon l’agence, le gouvernement fédéral américain prévoit de retirer 555 millions de dollars de son financement à la Banque africaine de développement et à son Fonds africain de développement, qui offre des financements à faible coût aux pays pauvres du continent.
La réunion annuelle des chefs d’État et des responsables financiers, qui se tient cette année dans la ville ivoirienne d’Abidjan, est l’un des plus grands rendez-vous financiers du continent.
La Banque africaine de développement, qui constitue la plus grande institution de financement du développement en Afrique, est détenue par 54 pays africains ainsi que par des pays du G7, comme les États-Unis et le Japon. Le Nigéria en est le principal actionnaire.
D’après Reuters, le futur président de la Banque devra s’efforcer de convaincre les États-Unis de rétablir leur financement, mais aussi chercher à obtenir des fonds supplémentaires auprès des membres non régionaux de la Banque, comme la Chine, ou des pays du Golfe comme l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis, en échange de nouveaux engagements, ou encore encourager les pays africains à augmenter leur propre contribution.
Cinq candidats – originaires d’Afrique du Sud, du Sénégal, de Zambie, du Tchad et de Mauritanie – sont en lice pour succéder au président sortant, Akinwumi Adesina, qui quittera son poste en septembre prochain après avoir accompli deux mandats de cinq ans, soit la durée maximale.
Le nom du vainqueur, qui devra obtenir 50,01 % des voix des 54 États africains membres de la Banque, ainsi qu’une majorité dans un second vote réunissant les 81 pays membres, y compris les États non africains, sera annoncé jeudi.
La Banque fait face à des défis liés à l’évolution de l’économie mondiale, notamment après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui s’accompagne notamment d’une hausse des droits de douane américains sur les importations.
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