Le député et candidat à la présidentielle, Biram Dah Abeid, a déclaré qu’un demi-million de citoyens issus de la communauté des Haratines sont enregistrés à l’état civil, mais privés du droit de vote.
Il s’exprimait lors d’un séminaire politique tenu hier soir dans la capitale belge, Bruxelles, en présence de membres de la diaspora mauritanienne.
Biram a accusé le régime en place de semer la division au sein de la société à travers ce qu’il a qualifié de « mensonge sur les clivages de classe, raciaux, communautaires et ethniques », estimant que cela sert de moyen pour contrôler le peuple mauritanien et affaiblir son unité.
Il a mis en garde contre ce qu’il a décrit comme une « manipulation de la volonté populaire », en affirmant :
« Près de la moitié des bureaux de vote sont des centres de fraude. Le pouvoir bloque la voie à l’alternance pacifique par la répression sécuritaire et judiciaire, ce qui pourrait avoir de graves conséquences. »
À propos du dialogue national attendu, il a affirmé qu’il ne s’agissait que d’un « dialogue de complaisance et de trahison », destiné à servir les intérêts du régime plutôt que ceux des citoyens.
Il a également appelé à boycotter l’opposition traditionnelle qu’il accuse de jouer le rôle de « soutien de réserve » du pouvoir, exhortant les élites et les communautés mauritaniennes de l’étranger à se rallier à la véritable opposition pour impulser un changement réel, à l’image de ce qui s’est passé au Sénégal.
Biram a conclu en soulignant que la corruption généralisée touche tout le monde, et que se taire face à elle revient à participer à la perpétuation de l’injustice.
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