Le ministère de l’Environnement a lancé une étude en vue de l’aménagement de dix mille hectares de terres

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a annoncé ce mardi à Nouakchott le lancement de l’étude de faisabilité d’un projet de réhabilitation de dix mille hectares de terres dégradées en vue de l’établissement d’une forêt carbone dans la wilaya du Trarza.

Lors de l’atelier organisé à cette occasion par l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte, en collaboration avec la société chinoise “Sinoway Forest”, les participants ont pu partager l’ébauche de l’étude de faisabilité du projet avec les différentes parties prenantes, et établir un cadre de concertation local et national.

Les participants ont également pris connaissance des grandes lignes du projet, identifié les enjeux de l’étude, défini les sites potentiels et posé les bases d’une proposition de mission de terrain.

Cette étude vise à évaluer la faisabilité technique, environnementale, sociale et économique du projet, qui ambitionne d’utiliser des approches scientifiques et des techniques innovantes en matière de reboisement et de séquestration du carbone.

Dans son allocution, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Massouda Bint Baham Ould Mohamed Laghdaf, a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le ministère, l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte, l’Institut du Xinjiang relevant de l’Académie chinoise des sciences, et la société “Sinoway Forest Technology”. Elle a rappelé que cette collaboration a été concrétisée par la signature d’un mémorandum d’entente en décembre 2024 à Riyad, en marge de la 16ᵉ session de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Elle a souligné que l’objectif du projet est de renforcer la résilience de la Mauritanie face aux changements climatiques, tout en générant de réelles opportunités de développement pour les populations locales.