Stefania Giannini, directrice générale adjointe de l’UNESCO pour l’éducation, a déclaré que sa récente visite dans des salles de classe à Nouakchott a révélé la « force de l’éducation » à travers l’interaction positive entre apprenants – enfants comme adultes – et des enseignants engagés dans leur mission éducative.
Dans une publication, elle a souligné que cet engagement met en lumière le rôle crucial des enseignants qualifiés pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030, alors que les estimations mondiales prévoient un manque de 44 millions d’enseignants d’ici 2030, dont 15 millions rien qu’en Afrique subsaharienne.
Elle a salué les avancées du projet « Améliorer l’éducation dans la région du Sahel », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’UNESCO en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad. Ce projet a notamment permis :
Giannini a aussi pris part à un atelier régional organisé à Nouakchott sur les politiques nationales en matière d’enseignement. Celui-ci a abouti à la Déclaration de Nouakchott, articulée autour de quatre axes :
Elle a conclu en soulignant que la volonté politique reste essentielle pour améliorer la qualité de l’éducation dans le Sahel, appelant à une mobilisation internationale coordonnée. Elle a également annoncé la tenue d’un Sommet mondial sur les enseignants en août prochain au Chili, en présence de ministres, de partenaires et d’experts en éducation.
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