Selon Radio France Internationale (RFI), les autorités maliennes ont instauré un couvre-feu dans plusieurs régions du pays, dont Tombouctou, Sikasso, Diouila et Nioro, dans le cadre de leurs efforts pour contenir la montée des attaques menées par des groupes armés, en particulier le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM).
Selon la même source, la ville de Ségou est également concernée par cette mesure, une décision inédite en dehors de la période de la pandémie de Covid-19. Plus de 3,5 millions d’habitants sont désormais tenus de rester chez eux entre 21h et 6h du matin, pour une durée initiale de 30 jours, renouvelable.
Plusieurs habitants ont confié à RFI que la situation est préoccupante, soulignant que des groupes armés assiègent certaines localités et empêchent la circulation des personnes et des marchandises.
De leur côté, certains acteurs économiques estiment que le couvre-feu menace les activités commerciales et agricoles, en particulier à l’approche de l’Aïd al-Adha, alors que les déplacements augmentent et que la demande sur les biens et services est en hausse.
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