La KfW Development Bank met en lumière les efforts de la Mauritanie dans la protection de ses côtes et le développement durable du secteur de la pêche, affirmant que le pays constitue un modèle africain unique, combinant préservation de l’environnement marin et promotion de l’économie bleue.
Le littoral mauritanien s’étend sur plus de 700 kilomètres, de la frontière du Sahara occidental au nord jusqu’au Sénégal au sud. Il compte parmi les zones de pêche les plus riches au monde, grâce à la rencontre de deux courants marins de températures différentes, ce qui en fait un habitat particulièrement favorable à une grande diversité de poissons.
Selon la KfW, le secteur de la pêche a connu un essor remarquable depuis les années 1970 et représente aujourd’hui l’un des piliers de l’économie nationale, avec environ 300 000 emplois à la clé. Il constitue également une source majeure de revenus à travers les licences de pêche et les accords internationaux.
Des défis et des pressions environnementales
Malgré l’abondance des ressources, la Mauritanie fait face à de graves défis : surpêche, changements climatiques et pollution marine menacent la durabilité de ses ressources halieutiques. Pour protéger ses richesses maritimes pour les générations futures, le pays a adopté un ensemble de mesures rigoureuses encadrant les activités en mer au sein de sa zone économique exclusive de 200 milles nautiques.
Dans ce cadre, la KfW, mandatée par le gouvernement allemand, a financé plusieurs projets stratégiques, parmi lesquels :
Un partenariat scientifique et de surveillance
La KfW a également appuyé le développement de l’Institut mauritanien des sciences de l’océan, qui partagera un site commun avec les gardes-côtes à Nouadhibou, renforçant ainsi l’intégration entre surveillance scientifique et contrôle sur le terrain. Cette coopération vise à fixer des quotas de pêche basés sur des données scientifiques précises, garantissant ainsi la durabilité de la ressource halieutique.
Des résultats encourageants
Les rapports indiquent des résultats concrets de ces efforts, notamment le doublement du nombre d’oiseaux dans le parc de Diawling en six ans, une augmentation de près de 10 % du nombre d’espèces recensées, ainsi qu’une amélioration significative des mécanismes de contrôle maritime qui freinent les activités de pêche illégale.
La responsable du projet à la KfW, Verena Kessnell, a déclaré :
« L’approche intégrée adoptée par la Mauritanie, alliant protection des ressources marines et développement économique durable, en fait un modèle à suivre, en Afrique comme ailleurs. »
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