Le directeur exécutif du Fonds vert pour le Climat a réitéré, dimanche, son soutien au programme de la grande muraille verte. Il s’exprimait au cours de la session consacrée à la mobilisation de fonds pour le climat et la nature, en marge du congrès mondial de la nature (UICN 2021) qui se déroule à Marseille.
La ministre de l’Environnement et du Développement durable, Marieme Bekaye a participé aux travaux de cette session de haut niveau, en présence du président du Fonds mondial pour l’Environnement, Carlos Manuel Rodriguez, du directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemarec, de la ministre de l’Environnement et de l’Energie du Costa Rica, Andrea Meza Murillo et du directeur de la campagne pour la nature, Brian O’Donnell.
L’objectif de la rencontre est promouvoir une nouvelle vision à long terme, de complémentarité, de cohérence et de collaboration entre les deux Fonds, dont les missions se rejoignent, et donc peuvent se renforcer mutuellement.
Au cours de son intervention, la ministre de l’Environnement et du Développement durable a indiqué que la session vient à point nommé, afin de faire face aux nombreux défis, notamment le changement climatique, la destruction de la biodiversité, la désertification ou encore le recul des forêts.
Selon elle, l’initiative de la Grande muraille verte, au regard de ses différents objectifs, constitue un cadre idéal d’intégration et de mobilisation de fonds, à la hauteur des enjeux.
Par ailleurs, la ministre a suggéré la réduction des délais de préparation et d’approbation des programmes et de projets ainsi que l’harmonisation des procédures pour améliorer l’efficacité des deux Fonds mentionnés plus haut.
Poursuivant, elle a plaidé pour la sortie de la logique de projets, dont l’impact est limité par rapports aux enjeux. En lieu et place, elle recommande la mise en œuvre de programmes intégrés, la mobilisation et le développement d’expertises nationales et internationales pour accompagner la dynamique.
La ministre a en outre estimé nécessaire, le renforcement de l’évaluation des projets, afin de tirer le meilleur des expériences passées, de développer des indicateurs pertinents, et de collecter des informations pour obtenir des résultats probants.
Enfin, la ministre de l’Environnement a émis le souhait de voir la recherche scientifique renforcée en plus de l’instauration d’une réelle politique de transfert des technologies.
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