La Mauritanie, comme plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, est confrontée à un défi croissant lié à la propagation de la malnutrition, une situation qui exerce une pression considérable sur le système de santé national et freine les efforts de développement économique et social.
Une étude récente, menée en Mauritanie ainsi qu’au Gabon, en Gambie, au Libéria et au Nigéria, a mis en évidence que la malnutrition résulte de multiples facteurs interdépendants, parmi lesquels figurent notamment : le poids de l’enfant, le niveau d’instruction de la mère, la source d’eau potable, la qualité de l’assainissement, la situation économique du foyer, l’accès aux soins de santé, les habitudes alimentaires, l’anémie, l’usage de moustiquaires, l’âge et le sexe de l’enfant, ainsi que les maladies contractées récemment.
Les chercheurs ont utilisé un modèle de régression quantile pour analyser l’impact de ces différents facteurs en fonction du degré de gravité de la malnutrition. Ils ont conclu que l’éducation des mères et l’amélioration des conditions de vie de base — notamment l’accès à l’eau potable et à un assainissement adéquat — ainsi que l’augmentation des revenus des ménages et le renforcement de la prévention sanitaire constituent des leviers essentiels pour lutter contre ce fléau.
L’étude recommande plusieurs mesures prioritaires, dont :
Elle insiste également sur la nécessité de lancer des programmes communautaires, tels que la création de jardins alimentaires, l’organisation d’ateliers de sensibilisation, et la distribution d’eau potable, en mettant un accent particulier sur les groupes les plus à risque, notamment les adolescentes et les mères à faibles revenus.
Les experts soulignent que pour lutter efficacement contre la malnutrition en Mauritanie, il est indispensable d’adopter une approche globale combinant interventions sanitaires, sociales et économiques, tout en assurant une coordination étroite entre l’État, les ONG et les initiatives communautaires, afin de garantir des résultats durables et un avenir meilleur aux générations futures.
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