Le ministère de la Santé a révélé que le nombre de dons de sang enregistrés en 2024 a atteint 33 196 dons, répartis entre 27 400 à Nouakchott et 5 796 dans les autres régions, ce qui représente seulement 0,73 % de la population, alors que l’Organisation mondiale de la Santé recommande un taux compris entre 1 % et 2 %.
Selon Hamadi Tebbari, secrétaire général par intérim du ministère de la Santé, ce taux ne couvre que 43 % des besoins nationaux en produits sanguins, appelant à intensifier les efforts pour atteindre l’autosuffisance, notamment par la promotion de la culture du don volontaire et régulier.
Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée samedi au Centre national de transfusion sanguine à l’occasion de la Journée mondiale du don de sang, en présence de plusieurs cadres du secteur et de partenaires techniques, dont l’Agence française de développement qui finance une grande partie du projet de construction du nouveau siège du Centre national.
Tebbari a souligné que le ministère œuvre à renforcer le réseau de transfusion sanguine par la création de nouveaux centres régionaux, la modernisation des équipements et le développement des ressources humaines, tout en visant l’obtention d’une certification internationale de qualité (ISO) dans le domaine de la transfusion sanguine.
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