Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a appelé à une restructuration du système de financement international, soulignant que les mécanismes actuels de financement du développement « ne sont pas adaptés et ne répondent pas efficacement aux besoins des pays en développement ». Il s’exprimait ainsi lors de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient dans la ville espagnole de Séville.
Ghazouani a affirmé que le financement extérieur reste rare et inéquitable, et que les pays en développement sont souvent contraints de déployer de grands efforts pour attirer des investissements étrangers, malgré les conditions onéreuses qui accompagnent généralement les financements disponibles.
Il a également souligné que le niveau de l’aide publique au développement reste en deçà de l’objectif internationalement convenu de 0,7 %, ajoutant qu’« il ne peut y avoir de véritable développement tant qu’une grande partie des ressources financières est absorbée par le service de la dette ».
Dans ce contexte, le président mauritanien a plaidé pour une restructuration des dettes des pays en développement et une réforme des institutions financières internationales afin qu’elles soient plus justes, mieux représentées et plus efficaces dans le soutien aux efforts de développement. Il a également insisté sur la nécessité d’établir des partenariats solides et équitables entre le Nord et le Sud pour relever les défis communs.
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