Le ministère du Développement de l’Élevage a lancé, ce mardi à Nouakchott, la première phase du Projet de développement intégré de l’élevage dans les zones d’Aoukar, financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant d’environ 28 millions de dollars américains.
Ce projet vise à développer les infrastructures de base dans les domaines pastoral, social et éducatif, et à renforcer les ressources animales afin de contribuer à la sécurité alimentaire nationale, notamment dans les zones à forte activité pastorale.
Dans son discours, le ministre du Développement de l’Élevage, Mokhtar Ould Gaguih, a souligné que le mode de transhumance, qui constitue l’épine dorsale de l’élevage en Mauritanie, fait face à des défis croissants liés aux changements climatiques, à la réduction des pâturages et à la faiblesse des infrastructures, ce qui impose une transformation stratégique des méthodes de production animale.
De son côté, le coordinateur du projet, Ahmed Salem Ould El Arbi, a présenté les différentes étapes préparatoires, y compris les contraintes environnementales et sociales qui ont été surmontées, ainsi que les mécanismes proposés pour étendre le projet à l’avenir. Il a précisé que les prochaines phases concerneront les wilayas du Hodh El Gharbi, de l’Assaba, du Brakna, du Trarza, du Tagant, de l’Adrar, de l’Inchiri et de Tiris Zemmour, avec un accent particulier sur la création de pôles agro-pastoraux intégrés dans les zones ciblées.
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