Le ministre des Domaines, des Biens de l’État et de la Réforme foncière, Mokhtar Ould Bousseif, a affirmé lors d’une séance de questions au Parlement que le secteur foncier constitue une priorité nationale, en tant que pilier fondamental de l’investissement, de l’habitat, de la propriété et de l’épargne pour les Mauritaniens, comme c’est le cas pour les autres peuples du monde. Il a rappelé que cette relation remonte aux années 1970, lorsque les vagues de sécheresse et l’exode rural vers les villes ont exercé une forte pression sur le foncier urbain.
Le ministre a souligné qu’à partir de l’indépendance, la gestion du domaine foncier a été marquée par la multiplicité des autorités compétentes, l’enchevêtrement des attributions, ainsi que par le désordre dans les pratiques de l’administration, des bénéficiaires et des intermédiaires, ce qui a favorisé le développement des zones d’habitat anarchique (appelées “gazra”).
Il a précisé que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a compris la nécessité de créer un département indépendant pour faire face à ces défis, ce qui s’est concrétisé en août 2024 par la création du ministère des Domaines, des Biens de l’État et de la Réforme foncière, qui a commencé à fonctionner sous sa structure actuelle en mars 2025.
Ould Bousseif a dressé la liste des principaux dysfonctionnements hérités par le ministère, notamment les découpages ruraux non réglementés, les attributions foncières en doublon, les demandes d’indemnisation, les problèmes de plans d’urbanisme et de levée du cryptage. Il a ajouté que la volonté politique et une évaluation précise de l’ampleur des défis ont permis au ministère d’élaborer un plan prioritaire pour résoudre les problèmes fonciers à Nouakchott, en tant que vitrine du pays, avec l’intention d’étendre ensuite l’expérience aux autres régions.
Il a enfin indiqué que le ministère est parvenu à stopper l’hémorragie foncière dans des zones sensibles telles que Teyarett et Tevragh Zeina, où des intermédiaires actifs avaient provoqué des conflits et des empiètements. Il a précisé que des solutions sont en cours pour concilier les intérêts des citoyens et de l’État, tout en garantissant à ce dernier l’exclusivité en matière de planification et d’attribution. Il a également signalé que l’expansion de la ville de Nouakchott pose des défis supplémentaires en matière de services publics à fournir aux nouveaux habitants.
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