La ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif, Hoda Bent Babah, a annoncé le lancement d’une nouvelle phase de réforme de l’enseignement privé en Mauritanie. Cette réforme comprend une révision complète du cadre réglementaire et juridique régissant ce secteur essentiel, visant à mettre fin au désordre qui a caractérisé l’enseignement privé ces dernières décennies.
La ministre a indiqué que le nombre actuel d’écoles privées enregistrées est de 998 établissements, dont la plupart ont été ouvertes sur simple dépôt de dossier, sans respect des conditions légales, ce qui a engendré un chaos dans l’octroi des licences et une faible supervision. Ce contexte a conduit à l’émergence de générations « dépourvues de liens sociaux et d’un sentiment national clair », selon ses termes.
Elle a expliqué que l’enseignement privé est apparu au début des années 1980 pour pallier le manque de capacité d’accueil de l’État et a joué un rôle important. Cependant, la croissance non régulée qui a suivi a engendré de nombreuses dérives, telles que l’ouverture d’écoles avec des licences nationales présentées comme étrangères, l’enseignement de programmes non autorisés et l’absence d’encadrement des enseignants.
La ministre a insisté sur le fait que le nouveau décret impose aux établissements privés de :
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