Le président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, a affirmé lors de sa participation au séminaire « Le Pont des Générations », organisé par le mouvement La Génération Républicaine, que l’alternance politique entre générations ne se fait pas en attendant passivement, mais en luttant et en conquérant sa place, soulignant que « le changement ne se donne pas, il s’arrache ».
Il a déclaré :
« Je remercie les initiateurs du Pont des Générations et salue en eux le fait de ne pas nous avoir oubliés. Ce que nous vivons n’est pas seulement une affaire de générations, mais une problématique sociale plus profonde. Il existe un véritable décalage entre notre discours et les besoins de la nouvelle génération. En politique, personne ne cède sa place volontairement. »
Il a poursuivi :
« Dans les années 1970, la génération fondatrice était au pouvoir, et la suivante dans l’opposition. Les élèves du secondaire représentaient alors l’élite nationale. Nous avons mené notre première grève en 1969, et sommes ensuite devenus chefs de partis. Aujourd’hui, j’invite les jeunes à tirer profit de nos expériences, et non à attendre notre retraite. C’est une cause nationale, où jeunes et vieux sont à égalité. »
Il a lancé un appel direct à la jeunesse :
« Si vous voulez le changement, il faut rejoindre l’opposition, et non attendre un vide. »
Et de conclure :
« Je ne suis pas venu donner des leçons, mais pour vous écouter. Oui, nous avons un problème de discours, mais cela ne suffit pas : le changement nécessite une action politique sérieuse. »
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