Le représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations unies, Jeffrey De Laurentiis, a déclaré que Washington salue les efforts du Burkina Faso, du Tchad, de la Mauritanie et du Niger pour revitaliser le G5 Sahel, notamment lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État du 20 février.
De Laurentis a ajouté, dans une intervention devant le Conseil de sécurité cet après-midi, mardi, que les États-Unis saluent en particulier les efforts de la Mauritanie – en sa qualité de présidente actuelle du Groupe G5-Sahel – en vue de la revitalisation de l’organisation régionale, du recentrage des objectifs politiques, sécuritaires et de développement comme indiqué dans la feuille de route qui avait été élaborée.
Il a exprimé la préoccupation de son pays face aux crises sécuritaires, humanitaires et politiques qui se déroulent dans la région du Sahel, qui découlent principalement de l’échec des gouvernements, affirmant : « Bien que nous respections la nécessité pour les pays du Sahel de lutter contre le fléau du terrorisme et d’autres violences au sein de leur frontières, nous les exhortons à redoubler d’efforts pour s’attaquer aux causes structurelles de l’instabilité. Cela comprend le renforcement de la gouvernance, le renforcement des institutions démocratiques, l’amélioration de l’accès aux services et à la justice, le respect des droits de l’homme et de l’État de droit ».
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