Hier, lundi, Dar Al-Adab a annoncé le décès de la romancière libanaise Laïila Baalbaki à son domicile à Londres, à l’âge de 89 ans.
Baalbaki est considérée comme l’une des écrivaines pionnières de la littérature féministe audacieuse, puisque son premier roman, « Je vis » (1958), une œuvre qui a reçu de nombreux éloges de la critique et est considéré comme le premier roman libre écrit par une femme arabe.
Mikhaïl Nouaïma a décrit Baalbaki comme une romancière du renouveau, tandis que le romancier palestinien Jabra Ibrahim Jabra a vu que « le roman contient un merveilleux lyrisme verbal qui le rapproche de la poésie, et bien que Laïla ait été jugée à Beyrouth, cela n’a point réussi à stopper sa plume ».
Un lecteur a commenté sur le site Web Goodreads à propos du style de Laïla, en disant : « Je ne croyais pas que je me lirais de façon si complète dans un roman… Je ne croyais pas non plus qu’il pût y avoir quelqu’un dans ma tête qui m’écrirait, [qui écrirait comme je l’aurais fait]. Mais, c’est Laïla, elle qui a écrit ce qu’il y a de plus merveilleux qu’il me soit donné à lire depuis longtemps… Elle m’a redonné la passion de la lecture, la passion de l’espoir en toutes choses, jusques dans les détails les plus infimes ».
Il convient de noter que Laïla est née en 1934. Elle a étudié à l’Université Saint-Joseph et a travaillé au secrétariat du Parlement libanais entre 1957 et 1960. Elle s’est ensuite lancée dans le journalisme.
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