Ministre de la Santé : La hausse des décès dénote de la gravité de la situation

Le ministre mauritanien de la Santé, Sidi Ould Zahaf, a déclaré que la hausse croissante des décès dénote de la gravité de la situation et tout le monde devra prendre garde pour surmonter cette crise.

« Le nombre de décès est en constante augmentation, ces derniers jours. Durant les deux derniers jours, 15 personnes sont décédées et nous sommes toujours au début de la vague. Contrairement à la vague précédente où nous n’avons atteint le niveau de ces chiffres qu’au pic de la vague », a déclaré lundi soir Ould Zahaf sur les ondes de radio-Mauritanie.

Ould Zahaf a appelé tous les citoyens à venir massivement se faire vacciner afin que nous puissions réduire considérablement le rythme des atteintes et des décès, ajoutant que le vaccin est disponible dans tous les centres de santé de la capitale et des wilayas de l’intérieur.

Il a ajouté que le ministère de la Santé estime que tous les citoyens et tous les habitants ont droit à un vaccin même si ces derniers ne disposent pas de papiers d’identité, dans des cas particuliers. Il a précisé les femmes enceintes ou qui allaitent, les patients atteints de maladies aiguës, ceux-là ne doivent pas recevoir le vaccin, contrairement au reste de la population.

Il a déclaré que la fourniture d’oxygène reste le principal défi auquel se trouve confronté le système de santé en Mauritanie, à l’instar de tous les pays du monde. Dans la mesure où les unités de réanimation n’étaient auparavant préparées que pour quelques patients seulement, qui nécessitaient, dans certaines circonstances, l’entrée en soins intensifs. Nous n’avions pas besoin alors de tout ce dont nous avons besoin aujourd’hui. 

« Le patient nécessitait en moyenne 20 litres d’oxygène par heure, tandis que les 19 patients de la Covid en nécessitent 60 litres par heure.

Le ministre a affirmé que le système de santé en Mauritanie a connu un important développement ces derniers temps. « La différence est énorme entre la situation pré-Covid 19 et post-Covid 19 en ce qui concerne les unités de soins intensifs » constate le ministre.