La lâche et sordide campagne de dénigrements, d’insultes et d’accusations de trafic à l’encontre de mes cousins germains, la famille du Khalif général de la Kadhiria, ne peut me laisser indifférent.
Une brochette de perroquets commandités et mandatés par une cinquième colonne, qui a toujours mené un combat contre notre famille, semble atteinte de schizophrénie face à la générosité des Cheikh Ayah.
Tout en axant les préambules sur l’origine de l’argent, ils ont aiguisé leurs orgies calomnieuses contre toute une lignée d’Ouléma Souvi. Notre famille, ayant toujours joué, et dans le premier rang, un rôle déterminant dans la genèse de cet espace afro-maghrébin… On ne peut que s’étonner de la hargne et de la jalousie de nos détracteurs.
Ces « blogueurs » ne sont pas des francs-tireurs ou des peshmergas free-lance, mais un commando structuré et armé d’une certaine idéologie qui, depuis longtemps, œuvre contre les Souvi, dont le rôle social stabilisateur a toujours été salué par les émirs. Mais l’État moderne, dans son obsession de monopoliser toute forme d’autorité, a voulu ternir ce rôle sans créer de substitut social…
Sommes-nous face à une idéologie de « contre-valeur », de destruction de repères, à un prosélytisme vicieux qui tient à nous « re-islamiser », ou bien à une autre idéologie qui veut aliéner notre éthique séculaire ?
Reprocher à Cheikha Ezza (titre mérité, que seule Hanna avait porté auparavant) sa générosité, et s’en étonner, c’est lui voler son ADN et lui ôter l’héritage de bienfaisance séculaire de sa famille (entretenir des villes entières), confirmé par les plus éminents historiens- poètes.
Réclamer à la famille du Khalif général de décliner l’origine de ses finances est d’une arrogance inédite, car aucun membre de cette famille ne gère de biens publics ou ceux d’un privé tiers.
L’origine des patrimoines pourrait être posée à tous ceux qui enterrent leurs surplus de trésorerie dans l’immobilier, malgré le niveau déclaré de leurs revenus et l’absence d’activités lucratives connues.
Détracteurs de tout bord… parlons-en des patrimoines des uns et des autres…
En effet, le 28 Novembre 1960, le patrimoine des familles les plus aisées – et nous en faisions partie – se limitait à une tente ou un habitat en banco (sauf Smara, ville de l’oncle des Cheikh Ayah), des palmeraies, des chameaux, des moutons, des équidés, et, dans certaines régions, des Grara et des Keulla, sans grands excès exhibitionnistes.
Du point de vue économique et financier, personne n’était un capitaliste attitré. L’ouguiya a créé le commerçant et les différentes administrations successives ont enfanté, par césarienne, une oligarchie en instituant un capitalisme soutenu par des privilèges (mercantilisme de privilèges).
L’absence d’une bourgeoisie était la résultante d’un mode de production nomade dominant. Ce système économique, en l’absence de monnaie, imposait une double contrainte : non seulement la confusion entre le Vrig, unité de production (offre), et le même Vrig, unité de consommation (demande), mais aussi le caractère non privatif de la production, annulant toute forme de diktat monopolistique ou de confiscation du produit.
Il a fallu la monétisation et notre process de sous-développement, assuré par une intégration extravertie au marché capitaliste, pour briser la solidarité et créer des riches et leurs « faire-valoir » : les pauvres à sucer.
C’est ainsi que le propriétaire de jure des biens en arriva à privatiser et à rompre les liens de solidarité du campement pour enclencher le processus d’accumulation du capital, car la monnaie a enfanté la propriété privative exclusive.
Les corps de métiers étant très dispersés, non autonomes, entretenus et castés, le capital s’orienta vers la distribution et non la transformation. En fait, les propriétaires ne semblaient pas venir vendre leur bétail ou leurs produits agricoles, mais ils achetaient de la monnaie, cet équivalent général qui assurait l’accumulation et disloquait le Vrig.
Ce cataclysme permit aux propriétaires, qui entretenaient solidairement tout le campement, de ne plus conserver que le strict nombre de personnes nécessaires à l’aventure juteuse de ce capitalisme discriminant… et les villes de se remplir de gens éjectés du système.
Nous en concluons que l’oligarchie a été l’œuvre de l’État, qui a créé et entretenu un capitalisme de privilèges… En conséquence, messieurs les détracteurs, rappelez à vos commanditaires que tous les fortunés habitent dans des abris en verre, alors il serait dangereux de lancer des pierres aux autres.
Il nous semble que la préservation de la paix, dans un pays comme le nôtre, passe par un modus vivendi qui exclut tout jugement en dehors des tribunaux… : prudence ! Car l’anarchie détruit les privilèges.
À chacun ses préambules et voici le mien pour rappeler à certains que si vous vous donnez la liberté de vous poser des questions sur le patrimoine de la famille des Cheikh Ayah… et sans l’autorisation de vos commanditaires, nous nous imposons le devoir de nous défendre, et pour mieux nous défendre, d’attaquer, car héritiers d’une tradition de résistance. Imbus de la culture maure, nous nous référons à la sagesse des Oulad Deymane qui nous enseignent que « le voyage vers le mal ne prend qu’une fin d’après-midi ». Ce qui est très difficile, c’est d’apprendre et de se plier à faire du bien ; le mal est à la portée de tous et sert de refuge aux aigris et aux lâches.
Il y eut, pour assaisonner les insultes à nos ancêtres et les calomnies envers Ahl Cheikh Ayah, d’autres détracteurs qui se veulent plus subtils et plus civilisés, et qui préfèrent s’introduire par le biais de la problématique du blanchiment.
Sans vouloir lier ce débat à la campagne contre les Cheikh Ayah (clairement visés), et tout en lisant entre les lignes, j’avais émis un semblant d’opinion pour passer un message fort à ces détracteurs intellectuels.
Cet échange cessa car il était moins payant et plus difficile à argumenter qu’une rafale de calomnies et d’insultes blessantes.
En conclusion : que peut-on reprocher à la généreuse et éminemment patriotique famille de CHEIKH AYAH, car elle aurait pu investir et faire preuve de bienfaisance ailleurs ?
Comment le peuple et les gouvernants de l’un de nos voisins les auraient accueillis et vénérés ?
Comment tout le peuple mauritanien peut-il les remercier pour leur bienfaisance (dons, paiement de dettes et soins) et leur magnanimité ?
Au nom de quel droit à la liberté l’État peut-il justifier cette hargne haineuse contre les CHEIKH AYAH et l’ensemble de notre famille ?
Qu’on nous notifie que c’est la jungle, nous serons une élite de la classe des prédateurs et des plus voraces.
Cheikh Malainine Ch’bih Cheikh Melainine
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