L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a accusé des parties de conspirer contre lui, soulignant que son emprisonnement de trois ans est une injustice, une agression et que les raisons sont régionales, politiques et tribales, en plus de servir des intérêts personnels.
S’exprimant lors de son procès lundi, il a ajouté que le comité était dirigé par Khalil Ould Tiyeb, qui a été nommé président du conseil d’administration, tandis que son neveu a été nommé à la SNDE, qu’il a « volée », dit-il.
Ould Abdel Aziz a continué à adresser des accusations, affirmant qu’un homme d’affaires bien connu tournait autour de l’Etat jusqu’à l’obtention d’un moyen d’entrer au Sénat pour en corrompre des membres et aboutir au rejet des amendements constitutionnels qu’il avait initiés.
Il a également parlé de Moustafa Ould Liimam Chafei, affirmant qu’il possède un dossier judiciaire. Ce dernier aurait participé à une opération terroriste dans la ville de Néma avec Ould Hammam. L’ancien chef de la DGSN, le Général Mohamed Ould El Hadi, est au courant des détails de ce dossier. C’est en raison de l’intervention d’un chef d’Etat étranger que l’actuel Président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a étouffé l’affaire.
Ould Abdel Aziz s’en est également pris au président de la commission parlementaire, Habib Ould Djah, qu’il a qualifié de « proche de l’actuel président », ajoutant que la commission, censée être exemplaire, est dirigée par une personne, notoirement corfompue », affirme-t-il.
Il était percepteur à Nouadhibou, et bien qu’il ait voulu devenir président de la Haute Cour de Justice après le dossier, cela n’a pas été possible, à cause d’un conflit avec ses fonctions.
Il a toutefois bénéficié de certains privilèges, notamment deux terrains à Nouadhibou, l’emploi de son fils à la présidence de la République et de sa fille à l’agence Tadamoun, devenue Taazour. A cela s’ajoute un montant de 100 millions d’ouguiyas qui lui a été versé par des hommes d’affaires.
L’ex-Chef d’Etat a déclaré avoir un problème personnel avec l’ancien premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghf, qu’il avait déjà accusé d’avoir provoqué la faillite de la SOMAGAZ et d’avoir acheté du riz avarié.
Il s’en est également pris à Lemrabott Ould Bennahi, qui a été nommé ministre, et à Dane Ould Ethmane, ancien Secrétaire général de ministères, qu’il accuse également de détournement de millions.
L’ancien président s’est ensuite adressé à la partie civile, affirmant que l’un de ses membres cessait de lui demandait de l’aider à obtenir le poste de Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, en contrepartie d’un soutien politique. Un de ses membres a été licencié du secteur de l’éducation, à l’époque de Maaouiya. Un autre a volé un véhicule tout terrain.
Ould Abdel Aziz a conclu son intervention en saluant Biram Dah Abeid et l’ancien ministre de la justice Haimoud Ould Ramdane pour avoir décliné toute participation à ce dossier (celui de la décennie).
« Je suis ciblé. J’ai servi le pays pendant 31 ans comme officier supérieur, couronnés par le grade de Général et 13 ans en tant que chef d’Etat. Mon destin ne devait pas être ainsi ».
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