Le parti Takatoul a publié, mardi, un communiqué ferme en réponse aux déclarations du Coordinateur du projet de dialogue national, Moussa Fall, faites lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur la participation des partis ayant des conflits internes, en particulier le Rassemblement des Forces Démocratiques, Takatoul.
Le Coordinateur du dialogue a déclaré que « le parti officiellement reconnu est celui qui a été invité à la cérémonie de rupture de jeûne », en référence à l’un des bords du conflit au sein du parti Takatoul, ajoutant que « les dissidents ont également été accueillis et peuvent soumettre leurs propositions ».
Le parti a considéré cette déclaration comme une violation du principe de neutralité que doit respecter un Coordinateur du dialogue national, lequel dialogue est censé être inclusif et ne pas exclure de parties ou écarter de questions.
Takatoul a rappelé que le Coordinateur doit être informé de la situation juridique précise des parties concernées, notamment lorsqu’il s’agit d’un parti en proie à un conflit « sérieux » en cours devant la justice. Ce qui nécessite un engagement strict envers le principe de légalité et l’indépendance de la justice, selon le communiqué.
Le parti a également souligné que la délégation rencontrée par le Coordinateur – qualifiée par ce dernier de dissidente – lui a fourni un compte rendu détaillé sur le parcours juridique du parti. En ce qui concerne les circonstances dans lesquelles s’étaient tenus ses deux derniers congrès, ainsi qu’une présentation précise des détails du dossier judiciaire relatif au litige, actuellement soumis à la Chambre Civile.
Le Rassemblement (opposition) a affirmé que le tribunal avait rendu une décision suspendant le processus d’adhésion lancé par l’autre partie – qualifiée par le Coordinateur d' »officielle » – considérant que le contentieux est sérieux et nécessite l’arrêt de toute démarche jusqu’à ce que le fond de l’affaire soit tranché. Par conséquent, considérer l’une des parties comme « officielle » et l’autre comme « dissidente » constituerait un mépris flagrant d’une décision judiciaire contraignante, selon le texte de la mise au point.
En conclusion, le parti d’opposition s’est demandé si la légitimité, aux yeux du Coordinateur du dialogue, se résume à la proximité avec le pouvoir, de sorte que quiconque choisirait la ligne de l’opposition serait considéré comme « dissident », tandis que ceux qui bénéficient de la faveur du régime seraient « officiels », soulignant qu’une telle logique sape l’idée même du dialogue et compromet les chances de construire un véritable consensus national.
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