Brahim Bilal, président de la Fondation Sahel, a déclaré que la lutte contre la corruption ne peut être menée à bien que si le favoritisme et le népotisme sont éradiqués. Il a souligné la nécessité d’identifier explicitement les responsables de la corruption et de les démettre de leurs fonctions, plutôt que de simplement exiger qu’ils remboursent les fonds volés.
Intervenant dans l’émission « Question Mobile » sur TTV, Ould Bilal a précisé que « la corruption est un crime contre le développement et la société », ajoutant que les médias jouent un rôle essentiel dans la dissuasion, en exposant les personnes impliquées et en permettant au public de les identifier.
Il a déclaré : « Nous sommes une société tribale et clanique. De telles pratiques nécessitent des mesures claires et dissuasives. »
Ould Bilal a commenté l’annonce récente par le gouvernement d’un nouveau plan de lutte contre la corruption, qu’il considère positif, compte tenu de la perception de l’inefficacité des plans précédents d la part des autorités.
« Cette conviction est en soi un pas dans la bonne direction. Nous attendons la formation du nouvel organisme et les mécanismes qu’il adoptera, en espérant qu’ils seront meilleurs que précédemment. »
Bilal a conclu ses propos en affirmant que les conditions désastreuses des secteurs de la santé, de l’éducation et de l’eau sont principalement dues à la corruption endémique, appelant à y mettre définitivement fin. Il est nécessaire d’impliquer la communauté et les médias dans la lutte contre la corruption.
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