« Assurer l’engagement des acteurs locaux et collecter des données sur le terrain en collaboration avec les autorités de sécurité, les dirigeants communautaires et les populations locales est essentiel pour lutter contre la menace de la drogue », a déclaré Amadou Felipe de Andres, Représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC ROSEN). « La création d’un centre de traitement des addictions en Mauritanie est une priorité urgente à laquelle nous nous efforçons d’atteindre. »
Ces déclarations s’inscrivent dans le contexte des efforts accélérés de l’ONU pour répondre aux défis du trafic et de la consommation de drogues dans les zones frontalières entre la Mauritanie et le Sénégal, qui menacent la paix sociale et la stabilité sécuritaire dans ces régions sensibles.
Dans ce contexte, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a lancé plusieurs initiatives innovantes visant à autonomiser les groupes les plus vulnérables, en particulier les jeunes, et à renforcer la coopération en matière de sécurité entre les deux pays.
Parmi ces initiatives, on peut citer l’organisation de cours de formation à Rosso, qui ont réuni des dizaines de jeunes mauritaniens et sénégalais travaillant dans des organisations de la société civile, leur fournissant les outils nécessaires pour lancer des campagnes de sensibilisation sur les drogues au sein de leurs communautés locales.
Ces campagnes ont déjà commencé à changer le stéréotype sur la toxicomanie, en soulignant le rôle des jeunes comme partie de la solution, et non du problème.
Dans une démarche sans précédent, des rencontres et des échanges directs entre les agences de sécurité mauritaniennes et sénégalaises ont été facilités, contribuant à la construction de ponts de confiance et à l’échange d’informations qui n’existaient pas auparavant. Cette étape représente une évolution qualitative du niveau de coordination sécuritaire transfrontalière, selon les Nations Unies.
Le rapport confirme que les réseaux de trafic de drogue exploitent une mauvaise coordination et l’absence d’infrastructures de traitement, notamment du côté mauritanien, où le pays manque de centres spécialisés de traitement des addictions, laissant les toxicomanes dans une position extrêmement vulnérable, sans soutien médical ou psychologique.
Le Bureau des Nations Unies a souligné que la lutte contre ce phénomène ne peut pas reposer uniquement sur des approches sécuritaires, mais nécessite plutôt des investissements à long terme dans les infrastructures sanitaires et sociales, un soutien continu aux initiatives menées par les jeunes et une confiance renforcée entre les communautés et les autorités.
Le bureau de l’ONU espère que la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal se transformera d’un foyer de danger en un pont de coopération, de paix et de prospérité partagée.
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