Les autorités de la transition au Mali envisagent d’accorder au général Assimi Goïta un nouveau mandat présidentiel de cinq ans renouvelable à partir de 2025, selon un projet de loi qui sera soumis au Conseil national de transition, fidèle au régime en place.
Le texte justifie cette prolongation, malgré l’adoption d’une nouvelle constitution et une amélioration de la situation sécuritaire, en affirmant que le pays reste menacé par une « déstabilisation internationale » qui met en danger « les intérêts vitaux de la population », faisant allusion de manière implicite à d’anciennes accusations contre la France.
Cette démarche, que certains jugeaient prévisible depuis plusieurs semaines, fait suite à une série de « consultations nationales » controversées en avril dernier, puis à la dissolution de tous les partis politiques en mai, ce qui a conduit l’opposition à qualifier la situation de « coup d’État en douceur habillé par la loi ».
Alors que les partisans de Goïta saluent cette décision comme une « victoire de la souveraineté », les opposants dénoncent ce qu’ils considèrent comme « l’enterrement définitif de la République ». Le journaliste malien exilé Malick Konaté a écrit : « Le régime militaire ne se cache plus… il a désormais revêtu le manteau d’une nouvelle dictature », selon un rapport de Radio France Internationale (RFI).
Source : RFI
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